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                     1919 : 11 Couvertures    Index
 
 
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Cliquez sur le titre de chaque couverture pour agrandir celle-ci

 
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 sep1919 #15 1919 01 18 Reminiscing (? x ?cm)

Norman Rockwell avait 23 ans quand il choisit de s’engager dans l’US Navy en 1918.
Sa première tentative d’engagement s’était soldée par un échec, le poids minimum requis pour être marin n’étant pas atteint ! C’est vrai que Rockwell était un gringalet (voir mon article « Be a Man » sur la page Rockwell 1922).
Aussi, quelques jours plus tard, il se représenta au bureau de recrutement, en s’empiffrant au préalable de bananes et donuts, et en ayant bu toute l’eau qu’il avait pu avaler.
La balance rendit un verdict favorable, cette fois, et il fut admis dans la Navy.
Il devait partir pour l’Irlande, où sa mission aurait du être de peindre des insignes sur les ailes des avions. Mais comme un sous-marin allemand était signalé sur la route prévue pour le bateau, cette mission fur ajournée, et Rockwell se retrouva assigné sur la base. Le hasard faisant bien les choses, un officier remarqua les croquis qu’il faisait de ses compagnons, et lui demanda de devenir le responsable du journal de la base "Afloat and Ashore", qui était le bulletin officiel de la "Charleston Navy Yard"
Cette tâche lui prenait deux jours par semaine, et, comme son travail pour des publications comme le Post , Life ou Literary Digest était connu, il obtint de pouvoir continuer à travailler pour ces magazines, ce qui fut accepté à condition que les couvertures faites aient un rapport avec la Navy. Son « bureau » se tenait sur le vaisseau "USS Hartford".
C’est ainsi que parut cette couverture pour le Post du  1919 01 18 « Reminiscing »
Il nous montre deux de ses camarades, loin de la maison. Ils sont en France, car l’enveloppe indique "Brest, France".
Le plus grand fume la pipe et regarde son ami. Ses bras sont remplis de tatouages. Sur sa main gauche on peut voir une ancre de marine, et les initiales « USN » (US Navy ) et une date, 1908, sans doute la date de son engagement.
Sur son poignet droit est écrit « Mary », certainement le nom de sa chérie, et sur le dos de sa main, un cœur avec les initiales « MB ». Et il a une alliance tatouée sur chacun de ses doigts…
Mais toute l’attention de cette peinture se porte sur l’autre marin. Il est perdu dans ses rêves, mais la photo qu’il tient à la main ne nous laisse aucun doute sur l’objet de ses pensées. Sa fiancée. Sur la photo quelques mots "Tout mon amour pour mon marin, Irene XXXX". Et il a une vraie alliance son annulaire…
Comparons cette photo avec la couverture qu’il fit un peu plus tard – 1921 01 29 - pour Literary Digest  et qui s’appelle « Goodnight ». Sur cette couverture, c’est sa femme, Irene O'Connor*, qui a posé et qui borde les enfants. Norman et Irene** s'étaient mariés en Juillet 1916, mais n'ont pas eu d'enfants, contrairement à ce que pourrait laisser penser la couverture du Literary Digest...

J’ai l’impression – c’est tout à fait personnel, et je n’ai rien trouvé sur le net ni dans mes livres à ce propos – j’ai l’impression, donc, que c’est aussi Irene O’Connor* qui a servi de modèle pour la photo que tient le marin. Et puis, il bon de rappeler que Rockwell s'était lui-même engagé dans la marine en Juillet 1918. Cela fait quand même beaucoup de coïncidences, non?
Rockwell était loin de chez lui, et c’était sans doute un moyen de lui montrer qu’il pensait à elle. Et puis, le prénom, Irene, écrit sur la photo n’est sûrement pas un hasard…
Mais cela reste mon opinion… faites vous la vôtre en comparant les deux illustrations !
En tout cas, ce marin a les yeux rayonnant de bonheur, et  il doit être déjà mentalement en train de lui écrire. Le stylo qui est accroché à sa veste ne devrait pas longtemps rester à cette place ! Il faut aussi qu’elle sache qu’il l’aime.
En plus de sa signature, Norman Rockwell a rajouté les lettres « USNRF », qui signifient United States Naval Reserve Forces ( Forces Navales de Réserve des Etats-Unis )


* Ces deux photos proviennent du livre
"NORMAN ROCKWELL, A LIFE" par LAURA CLARIDGE ( © 2001 Modern Library - New York )
** Cette photo provient du livre
"AMERICAN MIRROR, THE LIFE AND ART OF NORMAN ROCKWELL" par DEBORAH SOLOMON ( © 2013 Farrar, Straus & Giroux - New York)


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nu #16  1919 02 22 Hero's Welcome (62 x 62cm)

Déjà la 16ème couverture de Rockwell pour le Post : 1919 02 22 " Hero's welcome ". Le retour du Héros selon Rockwell.
Les jeunes soldats revenaient choqués de cette guerre qui était arrivée une génération et demi après la guerre Civile.Ils considéraient maintenant les guerres comme dépassées, il n'y en aurait plus jamais après cette grande boucherie. Il n'y a qu'a comparer le regard de ce jeune soldat, grave, avec l'insouciance des jeunes garçons, ravis de rencontrer un vrai héros.
L'Amérique ne sera plus jamais la même, après ça. Les Etats-Unis deviendront l'Ordre du Monde, dans le but de faire appliquer les Droits du Monde. Mais le peuple n'était pas encore prêt à cela, et le Sénat enverra le projet de Société des Nations du Président  Woodrow Wilson aux oubliettes , pendant que des jeunes filles pavaient le retour des soldats de pétales de roses.
Rockwell n'idéalise pas son Héros. Son uniforme n'est pas impeccable, il a des plis. Son chapeau est déformé, et dans son regard, on sait qu'il a quasiment vu l'Apocalypse.
Rockwell est déjà en route dans sa tête pour illustrer ses chefs d'oeuvres de la deuxième guerre mondiale.

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17ème couverture #17 1919 03 22 Courting at Midnight   (63,5 x 48cm)       
                         
 La romance est toujours un élément fort dans l’œuvre de Rockwell, comme dans beaucoup de magazines, d’ailleurs. Il a peint des jeunes amoureux au clair de Lune, des amoureux au sommet du monde, des amoureux au septième ciel. Des vieux amoureux aussi, buvant le thé devant le feu, écoutant la radio, dansant.
Ici, l’amoureux regarde le temps qui s’écoule au lieu de profiter des dernières secondes que lui donnait la pendule… La jeune fille attendait probablement un baiser, mais le coucou est en train de pointer son bec, et sans doute la mère de la jeune fille va sortir de la pièce d’à côté en stipulant au jeune homme que la permission ( de voir sa fille dans sa maison jusqu’à minuit ) était terminée.
Il a gâché bêtement les derniers instants qui restaient..
Il faut profiter de l’instant présent pour ne rien manquer, telle semble être la leçon que nous donne Rockwell à travers cette petite scénette de l’après guerre. Il faut vivre à fond chaque instant, la vie est trop courte et tellement pleine d’aléas…

                                                                      

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nu #18 1919 04 26 Party Games (68,5 x 61cm)

Regardez la 18ème couverture de Rockwell pour le Post du 1919 04 26 " Party Games "! Les personnages ne vous rappellent-ils pas ceux de sa 11ème Couverture du 1918 01 26 " Pardon Me " ?. Oublié, le gros hématome sur le pied ! Billy Paine et sa cavalière semblent réconcilliés, et c'est un gros pétard qu'ils vont faire exploser ! Le chien ne manquera sûrement pas d'aboyer, et la jeune fille ferme d'avance les yeux, et une oreille ! Il lui a déjà écrasé le pied, autant préserver les oreilles !
Ce doit être vraisemblablement le chien de la jeune fille, elle l'a habillé du même noeud que le sien. Et Billy, toujours prêt à la rigolade, a un autre pétard dans sa poche.
Les habits de Billy reflètent bien la mode enfant / ado de 1919. Regardez cette pub extraite du même magazine.

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19eme couverture #19 1919 06 14 Valedictorian (76,2 x 61cm)

La réussite aux examens en 1919 était une épreuve que les postulants trouvaient certainement plus terrible que le mariage ou le service militaire… Billy Paine a du mal à se rappeler tous les vers de sa récitation, son ami Buddy Ogden, un autre modèle favori de Rockwell se moque de lui, pendant que sa gentille camarade lui souffle gentiment son texte. (On dirait sa partenaire de danse de la couverture du  1918 01 26,"Pardon Me", et de la couverture précédente,"Party Games". Elle n’est pas rancunière !  )
Le grand Winston Churchill lui-même, après un “trou” lors d’un oral s’était assis et avait dit  “ Pourtant, je ne commence jamais un discours ou un exposé sans en avoir au préalable mémorisé le moindre mot que j’avais à dire »
Le Post, face au problème d’avoir chaque année 52 couvertures à assumer avait quelques stratagèmes. Il y avait d’office une couverture de Noel, et d’autres qui revenaient chaque année, le Nouvel An, la St Valentin, le Printemps, Pâques, l’été, le 4 juillet, les Vacances, l’Automne Thanksgiving, l’Hiver et tous les 4 ans, le 29 Février. Et ces couvertures là, c’étaient les maitres comme Leyendecker ou Rockwell qui s’y collaient. Ces chefs d’œuvre étaient bien en vue pendant une semaine sur les stands des marchands de journaux, sans être entachés du label des abonnés et remportaient tout le succès qu’ils méritaient.
C’était la façon du Post de réussir ce qu’on lui demandait, à travers des belles couvertures que les gens appréciaient et s’arrachaient.
Plaire aux gens – lecteurs et patrons- était un des grands talents de Rockwell, cela lui demandait beaucoup de travail, mais les gens qui le rencontraient étaient surpris de découvrir qu’il était simple, qu’il pratiquait l’auto-dérision, qu’il avait ses défauts, mais assez d’humour pour s’en moquer.
Un bon élève, en fait.


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nu #20 1919 06 28 Leap Frog (? x ?cm)

Si les petits français aiment jouer à "Saute-Mouton", de l'autre côté de l'Atlantique les enfants jouent plutôt à "Saute-Grenouille"...  Cette 20ème couverture de Rockwell pour le Post, du 1919 06 28 " Leap Frog "avec l'inévitable Billy Paine, est l'une des dernières couvertures où ce véritable ami de Rockwell apparait. Il connaitra une fin tragique, alors qu'il n'avait que 13 ans, comme je vous l'ai raconté en bas de la page Rockwell 1916.
Pull déchiré, lance pierre dans la poche, penché en avant, il doit réfléchir au prochain bon coup qu'il pourra faire... à moins que le petit chien, dans son élan, ne vienne faire s'écrouler ce bel édifice ! Les livres posés au sol et le large sourire de l'autre enfant nous confirment bien que les vacances sont là, comme l'indique d'ailleurs la date de la couverture. C'est Eddie Carson qui lui passe par-dessus. Il était très ami avec Billy Paine. On le retrouvera en Octobre de cette même année pour "
Stilt Walker"
La connection entre Rockwell et le Post est si fusionnelle que l'on ne sait pas qui du Post ou de Rockwell influence l'autre.  Et le Post continuera à utiliser des illustrations plutôt que des photos pour ses couvertures, contrairement à d'autres magazines - comme Life** - qui crurent très tôt à l'avènement de la photographie.
Le Post prendra le train en marche plus tard... Trop tard ???
**Photo prise sur le site : www.epn-ressources.be/life-magazine-archives-photo-sur-google-image


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21eme couverture #21 1919 08 09 Stolen Clothes (68 x 61,5)

Quand Rockwell travaillait sur un de ses plus grands projets, illustrer les deux livres de Mark Twain « Tom Sawyer » et « Huckleberry Finn », il se rendit à Hannibal, dans le Missouri pour ressentir la vie de ces garnements, il acheta des vieilles fringues qu’ils auraient pu porter, et aussi il rencontra des gens qui avaient connu Mark Twain.
Ces deux livres sortirent illustrés par Rockwell en 1936 et 1940.
« Je fus surpris d’apprendre que Twain était un enfant plutôt maladif, et qu’il avait fait un peu des sales coups qu’il attribuait à ses héros.
Je n’étais pas un athlète, disait Rockwell, mais je savais peindre plutôt bien et c’est cela qui m’a amené une certaine popularité. Pas mon aspect physique.
Peu de couvertures de Rockwell invoquent une certaine force physique, alors que d’autres artistes du post s’en servaient couramment. Rockwell savait rendre le mouvement d’un corps, exprimer vitesse ou stress à travers ses peintures. Il n’avait pas besoin de faire voler des objets pour donner l’impression de déplacement ( Quoique le chapeau du gamin … Oh !On dira qu’il sert à finir la diagonale dans la composition ! ).
Et le chien commence à faire partie du monde de Rockwell, partie très importante, cela va sans dire. De plus en plus cet animal sera présent dans les couvertures de Rockwell, avec un rôle de plus en plus important.


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22eme couverture #22 1919 09 16 Asleep on Job  (? x ?cm)            
  
Buddy Ogden ( Voir la couverture du 1919 06 14 « Valedictorian » ) servit plusieurs fois de modèle pour les couvertures de Rockwell. Il voulait devenir arrière dans l’équipe des All-American. Il était très copain avec Billy Paine, mais ils se frictionnaient souvent quant à savoir qui était le modèle le plus employé par Rockwell. Buddy avait plus de force que Billy et gagnait souvent leurs confrontations physiques, mais Billy fut employé beaucoup plus souvent par Rockwell. Les deux gamins étaient payés 3 $ la pose, et Rockwell n’a jamais regretté son argent.
Une couverture reposante, qui tranche avec celle de la semaine précédente, pleine de vie et de mouvement. Le chien aussi est calme, et participe à cette scène plutôt bucolique.

                                                               
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23eme couverture #23 1919 09 20 Important Business (? x ?cm)

Le regard de cet homme en dit long sur son bonheur de refermer la porte de son bureau et d’aller se détendre au Golf.
Oubliée l’affiche qui dit « Do it now » (« Fais le maintenant ! » ) !
Pas rangées, les affaires qui trainent sur le bureau !
Imparable le mot sur la porte « Gone on Important Business »( « Parti pour un travail urgent » !)
La casquette est déjà vissée sur la tête, les lunettes en place, il ne manque pas un club dans le Caddie, les balles doivent remplir la petite poche devant, nul doute que la carte de membre du Golf Club doit être dans le portefeuille, prête à être montrée à la moindre sollicitation.
L’art de Rockwell dans ce tableau est de nous rendre complice du golfeur, et mentalement, on lui promet qu’on ne le dénoncera pas. On le comprend, et finalement, ce n’est pas si grave qu’il n’ait pas rangé ses affaires. Le bonheur n’attend pas.


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24eme couverture #24  1919 10 04 Stilt Walker (63,5 x 51cm)

Quand on voit la précarité de l'assemblage, on sait déjà que la catastrophe n'a pas besoin de l'intervention canine pour arriver. Mais avec le chien, on passe d'un accident par inconscience à une gamelle qui va nous faire rire... Car on rit toujours quand quelqu'un se casse la figure de façon inattendue, c'est dans nos gènes ! On rigole alors que cela peut-être grave, mais le comique de situation l'emporte sur la gravité du gadin... pendant quelques secondes seulement, car on reprend vite ses esprits pour se précipiter vers la victime : "Ca va, rien de cassé? Tu ne t'es pas fait mal, au moins? Mais comment t'as fait ton compte ?"
On a tous dit cela un jour...
Le talent de Rockwell est de montrer dans le regard du gamin que l'issue est inéluctable à court terme, et , sans voir le regard du chien, on sait qu'il va faire un tour de plus et faire tomber le môme. C'est Eddie Carson, que l'on a vu sur cette même page dans "Leap Frog" qui joue les acrobates pour Rockwell !
Les couvertures de Rockwell avaient de l'effet sur la population.
Dans un article paru dans American Magazine du 1921 05, Rockwell nous dit que, dans la ville où habitait Eddie Carson, deux jours après que soit parue cette couverture "Stilt Walker", tous les garçons marchaient avec des échasses !

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 25eme couverture #25  1919 12 20 Gramp encounters Gramp  ( 61 x 53cm)  
  
"Gramps encouters Gramps" du 1919 12 20. C'est une des couvertures favorites des américains. Quand on leur demande de citer quelques oeuvres de Rockwell celle-ci fait partie de la liste la plupart de temps. Le papy a vraiment l'air ravi de rencontrer Grampa, son sosie ! Et sûr que l'image d'après, le garçon, rassuré de la réaction du Papy va sortir comme un jouet d'une boite, et, agitant les mains va lui dire "Surprise" !                                     
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