Les Publicités 15ème partie

( Schmidt's, Bauman Clothing,Encyclopaedia Britannica, Paramount Picture, U.S Army, Paint & Varnish, Mennen, Saturday Evening Post,...)
 
 

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  SCHMIDT'S City Club Beer            pubs 15
 pubs 15 1930 Schmidt's
Norman Rockwell n'a pas fait beaucoup de publicités pour l'industrie de la bière en particulier, et de l'alcool en général.
Tout au plus peut on noter sa campagne pour Schenley's et leur produit phare le Bourbon "Cream of Kentucky". (Voir la page "Pubs 02") On trouve également une publicité pour "Anheuser-Busch", une marque de bière qui existe toujours sous la marque "Budweiser" (Voir la page "Pubs 13")
Dans les années 30's, il fit une illustration pour la brasserie "Jacob Schmidt Brewing C°" installée à St Paul, Minnesota.
Sur cette illustration pour la bière "Schmidt's City Club Beer", on retrouve deux des modèles favoris de Rockwell à cette époque, Dave Campion (à droite) et  Fred Hildebrandt, ( de face, assis) Il apparut sur des couvertures du Post, et aussi sur des illustrations, des tableaux commémoratifs et des publicités) Et l'homme assis à gauche me fait penser à Pop Fredericks, un autre des modèles préférés de Rockwell. Mais ce n'est qu'une supposition ! (Il est aussi sur la pub Anheuser-Busch !)
Enfin, dans les années 50's, il fit une illustration, "Man with beer and sandwich" pour une brasserie, mais celle ci ne fut jamais utilisée. On se demande bien pourquoi !
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BAUMAN CLOTHING                                           logos
   pubs 15       pubs 15  
  1919 08 30 Wearpledge insured Clothes for Boys      1920 09 Amazing as Thrills

La Bauman Clothing Corporation était située au 110, Fifth Avenue à New York. En 1919, Bauman commissiona Norman Rockwell, alors en pleine ascension pour illustrer une publicité vantant les habits d'enfants que fabriquait la société.
Cette pub parut dans le Post, et elle fut suivie, l'année suivante par une autre réalisation de Norman Rockwell qui parut dans le Ladies' Home Journal de Septembre 1920.
Dans cette deuxième pub, on voit un jeune garçon qui lit un livre, "Tooter Jones" écrit par William Heyliger
(Auteur de livres pour enfants, il défendait avec ardeur son point de vue sur la littérature destinée à la jeunesse.)  Ce livre était offert par Bauman à tout acheteur d'un vêtement de la gamme Wearpledge.
Ce qui est paradoxal, c'est qu'en Septembre 1920, une action en justice * fut intentée contre Bauman par une manufacture du New Hampshire, "Amoskeag" qui réclamait la somme (considérable pour l'époque) de 24.970 $ d'impayés
Dans mes recherches, je n'ai pas trouvé de publicités postérieures à 1920 pour Bauman, ce qui me laisse à penser que cette société a dû fermer ses portes peu de temps après.
* Article © New York Times 1920 09 20
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ENCYCLOPÆDIA BRITANNICA                 logos
pubs 15 1925 11 28 "All the world's Knowledge can now be yours"
La première édition de l'Encyclopædia Britannica parut entre 1768 et 1771 à Edimburgh, en Ecosse. Il devenait soudain tellement plus facile de trouver la solution à la question que l'on se posait! Avant l'encyclopédie, il fallait avoir accès à des millers de livres pour espérer trouver une réponse.
Elle est reconnue comme l'encyclopédie la plus universitaire, de nombreux contributeurs connus participent à sa rédaction et aux mises à jour. 15 éditions se sont succédé depuis ses débuts, la dernière en date étant celle de 1974. Continuellement actualisée, sa dernière impression mise à jour date de 2010. Mais en 2012, la société éditrice  a annoncé qu'il ne serait plus imprimé de version "papier" de l'encyclopédie et que seule l'édition en ligne subsisterait.
La publicité ci-dessus, parue dans le  "Literary Digest" du 28 Novembre1925 montrait un homme d'âge mûr transmettant son savoir à une enfant avec l'aide de l'Encyclopædia Britannica. Le titre anglais de cette pub, " All the world's knowledge can now be yours " ( Toute le Savoir du Monde peut maintenant être à toi ) parle de lui-même, et il n'y a qu'à regarder l'attention de la jeune fille pour s'en assurer.
En 1927, les lecteurs du Literary Digest furent fascinés par une deuxième publicité de Norman Rockwell , -"Settling the Argument"- montrant deux gentlemen en train d'argumenter sur un sujet où le désaccord était de mise. L'un des deux protagonistes était James K. Van Brunt, qui posa pour de nombreuses couvertures, illustrations et publicités sous le pinceau de Norman Rockwell. Son énorme moustache était reconnaissable entre toutes! ( Voir en début de page Rockwell 1925 dans l'article consacré à "Crossword Puzzle" la partie réservée à J.K.Van Brunt)
Ici, il défend avec véhémence son point de vue, mais son compagnon, très calme, lui assène la réponse que donne l'encyclopédie. Imparable !
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PARAMOUNT PICTURES                              logos
pubs 15  1920 04 03 Four, Please!
Paramount Pictures Corporation (aussi connu sous le nom de Paramount) est l'une des plus grandes sociétés de production cinématographique mondiales. Elle est issue de la fusion en 1916 de la Famous Players, créée en 1912 par Adolph Zukor, avec la Jesse L. Lasky Feature Play Company créée par Jesse L. Lasky et  Cecil B. DeMille en 1913 . Ces deux compagnies absorbent la Paramount Pictures Corporation, une petite compagnie fondée en 1914. C'est le plus ancien studio de cinéma américain encore en activité avec Universal Pictures.
Adolph Zukor avait eu le génie de proposer des rôles dans des films à des acteurs de théâtre.
C'est ainsi que  La Reine Élisabeth, avec Sarah Bernhardt en vedette, rencontre un grand succès et marque un tournant pour les comédiens de l'époque. Avant La Reine Élisabeth, il était indigne pour eux de jouer dans un film, le cinéma étant considéré comme la distraction des incultes et voué à disparaitre. La présence de Sarah Bernhardt dans un film change la mentalité des comédiens qui estiment désormais qu'un tel choix n'est finalement pas déshonorant.
De son côté, Jesse L. Lasky réalise Le Mari de l'Indienne (Squaw Man) en 18 jours et le film sort en 1914. C'est un franc succès, qui rapporte dix fois plus que son coût de production. Cette réussite permet à la compagnie de lancer de nouvelles productions après l'agrandissement du studio. Un agrandissement qui permet de faire plusieurs films simultanément. Suite au succès du film, Jesse L. Lasky reçoit de nombreux messages de félicitations dont un provenant d'Adolph Zukor. Lasky invite alors Zukor à déjeuner, une rencontre qui marque le début d'une longue amitié.
Découvrez la suite de l'histoire de la Paramount sur l'article que lui consacre Wikipedia
En 1920, Rockwell est sollicité par la Paramount pour réaliser la publicité que vous voyez ci-dessus. Et, comme il est dit sur cette publicité :
" C'est une affaire de famille :
Le moyen pour avoir le meilleur de la Paramount,
C'est de le partager !
Bonne distraction, et bonheur, c'est logique !
Vous pouvez le voir illustré ci-dessus par les sourires qu'on trouve à chaque caisse quand l'argent achète des séances pour les films Paramount.
Assurez vous avant de payer que c'est bien un film "Paramount".
Ensuite vous pourrez dire "Quatre places, s'il vous plait!"
Rockwell fut à nouveau sollicité après guerre par la Paramount pour promouvoir deux films.
Il collabora en 1949 au film Samson & Delilah de Cecil B. DeMille avec Victor Mature et Hedy Lamarr.
Il réalisa une affiche qui ne fut pas gardée comme affiche définitive du film, mais qui fut utilisée pour la promotion du film.
Rockwell fit des séances photos avec Victor Mature, qui jouait le rôle de Samson, et, à partir des shoots, il composa son affiche. De plus, comme il officiait également au sein de la Famous Artists Course ( Voir la page Pubs 04 ) dix des illustrateurs de cette école réalisèrent chacun une interprétation personnelle du sujet. Retrouvez, sur ce document exceptionnel, les dix auteurs avec leur Samson!
Voici une ébauche du tableau de Rockwell, le tableau définitif se trouvant toujours dans la famille de Cecil B. DeMille.
Les affiches définitives s'inspirèrent beaucoup du travail de Rockwell.
En 1960, il fait l'affiche du film" CINDERFELLA " de  Frank Tashlin, réalisateur de six  films avec Jerry Lewis.
Cinderfella est une parodie de Cendrillon, où les personnages sont des hommes; Fella ( Jerry Lewis) étant le souffre douleur de ses deux frères...
Le titre français était... " Cendrillon aux grands pieds " et, dans cette version Fella s'appelle "Fada"...
Pas un des meilleurs Jerry Lewis... ni un des plus grands succès de la Paramount.
Et ce n'est pas non plus un des meilleurs Rockwell... à mon avis du moins. Mais bon, Jerry ressemble à Lewis !
La première grande vedette de la Paramount fut Mary Pickford, et la compagnie comptera aussi dans ses rangs une pleiade de stars comme Gloria Swanson, Rudolph Valentino ou encore Pola Negri fraîchement arrivée d'Allemagne. Ce vivier de talents sera, au fil des années, grossi par les signatures de Fredric March, Claudette Colbert, Maurice Chevalier, Miriam Hopkins, Kay Francis, Walter Huston, Jeanette MacDonald, Helen Morgan, Charles Ruggles, Ruth Chatterton, Jeanne Eagels, Jack Oakie, Carole Lombard et les Marx Brothers.
Tous ces acteurs feront un peu plus la renommée du studio.
On peut encore rajouter Gary Cooper, William Powell, Harold Lloyd, Clara Bow, Richard Dix, Charles 'Buddy' Rogers, Clive Brook, George Bancroft, Richard Arlen ou W. C. Fields.
En 1930, Josef von Sternberg part pour Berlin tourner L'Ange bleu. Le film est un succès et révèle Marlène Dietrich qui signe alors un contrat avec la Paramount. L'année suivante, le studio accueille encore de nouvelles stars avec Tallulah Bankhead et Mae West, faisant de la Paramount « le palais des reines de l'écran ».
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US ARMY                                                                 logos
        pubs 15                  pubs 15
1920 11 19 The Army Teaches Trades    1921 01 US Army teaches trades
 ("Knowing How" is always profitable)               (Get a Fresh Start)
Ces publicités parues en 1920 et 1921 avaient été créées par Norman Rockwell sous la forme d'un poster en 1919.
Si l'illustration est la même, le texte en est différent.
Celle de 1920  (The American Legion Weekly 1920 11 19*) insiste sur le fait que l'armée vous donnera le savoir-faire grâce à son école où vous apprendrez toutes les ficelles du métier. Quant à celle de 1921 (The American Magazine 1921 01), elle vous affirme que vous ne pourrez prendre un bon départ dans la vie qu'après avoir suivi les cours dispensés dans son école...
Dans les deux cas, elle vantait les mérites de l'armée en tant qu'organisme formateur pour de nombreux métiers, en l'occurrence ici le métier de télégraphiste. Un télégraphiste formé par l'armée trouverait sans peine un emploi quand il retournerait à la vie civile. ( Sur le même thème "L'armée vous donne un métier" le mensuel Hara-Kiri a fait une interprétation toute personnelle en Février 1974 !)

Dans l'illustration de Rockwell, on reconnait sans peine le style de Joseph Christian Leyendecker, "mentor" du peintre. Le fameux illustrateur du Post a souvent inspiré Rockwell et celui-ci ne s'en cachait pas, tant il vouait une profonde admiration à celui qui était son ami.
Très connu pour ses publicités pour "Arrow Shirt Collar" et "House of Kuppenheimer" Leyendecker réalisa 322 couvertures pour le Post et beaucoup d'autres pour de nombreux magazines comme "Collier's", "Life", "Success"... Il aimait souligner ses peintures d'épais coups de pinceaux, et soignait toujours ses cadrages.
Visiblement, Rockwell a bien assimilé son style.
* Cadeau de mon amie Jennifer qui me gâte !
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PAINT & VARNISH   pub15
   pub15 1921 12 31 Save the Surface Campaign
Une coopérative de professionnels, appelée "Paint, Varnish & Allied Interests" commissionna Rockwell pour illuster une publicité destinée aux magazines et aux calendriers. La campagne, qui s'intitulait "Save the Surface" (Protégez la Surface"), voulait inciter les clients à acheter des peintures et des vernis, et le texte accompagnant l'illustration disait " Peu importe ce que ces produits coûtent, ce sera de toute façon moins cher que les dégats causés par la rouille et la pourriture. C'est le moment de peindre et de vernir !"
Cette publicité, parue dans le Saturday Evening Post du 1921 12 31 était en noir et blanc. Mais elle faisait l'objet d'un concours où il fallait lui trouver un nom. Norman Rockwell faisait partie du jury qui allait choisir le gagnant, ainsi qu'Ernest Triggs, patron de la chambre de commerce de Philadelphie et entrepreneur dans les peintures, et Edward Bok également entrepreneur dans le même secteur. Les prix s'échelonnaient de 5$ à 250 $ pour le gagnant qui donna le titre de "Painting the little House".
L'illustration en couleurs parut sur un calendrier en 1922 et, sur le coffre, on peut lire les initiales "F.L" qui correspondent au jeune garçon qui posa pour cette illustration. Il s'agit de Franklin Lischke, qui était le fils de George Lischke. Celui-ci louait l'atelier que Rockwell occupait sur Prospect Street à New Rochelle. Rockwell disait "A cette époque, les gamins du quartier passaient fréquemment dans mon atelier, et je n'avais qu'à choisir celui qu'il me fallait!"
Franklin Lischke posa pour de nombreuses couvertures du Post : "Sneezing Spy, "Boy Gazing at Window", "The Rivals", "The Accordionist", "Self Portrait ", "The Buggy Ride", "The defeated Suitor", "Spring". Mais la plus célèbre reste "No Swimming" où il est le personnage central, en compagnie de Nicolas Yager et Charlie McAloon. Il figure également sur une couverture de Country Gentleman du 1921 07 02 "Old Veteran and Boy" et il passe un mauvais quart d'heure sur la couverture de Life du 1921 11 17 "A Pilgrim's Progress". On le voit aussi deux fois pour illustrer "Pompadour's Day", une nouvelle parue dans le Ladie's Home Journal d'Octobre 1921.
Franklin Lischke est mort le 1991 09 23 à l'âge de 83 ans. Il disait souvent "que sa rencontre avec Norman Rockwell avait été le moment le plus important de sa vie"
Il était payé de 50 à 75 cts de l'heure, et avait parfois un contrat de 5,00$ la semaine pour mettre de l'ordre dans le studio.
Voici une photo d'une des séances de pose (le tableau semble même terminé) ainsi qu'un des dessins préparatoires du peintre.
Ernest Triggs, un des membres du jury du concours, racheta le tableau à Norman Rockwell, une fois le concours terminé.
Après avoir changé de mains plusieurs fois, (Mr. and Mrs. William F. Cooke, Jr., Collegeville, Pennsylvania,en 1975 puis Mr. and Mrs. Henry B. Holt, Essex Fells, New Jersey,
en 1982) il apparut à la vente aux enchères Sotheby's du 2008 12 03 à New York.
Estimé entre 1,000,000$ et 1,500,00$, il ne fut pourtant pas vendu...et reste donc à la Warren Foundation qui le détient depuis les années 90's.
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MENNEN                                                                       pub15    

 pub15  1929 03 09 NR tells Jim Henry
                           
Rockwell a illustré beaucoup de publicités, pour de nombreuses marques. Mais par contre c'était l'homme qui était parfois mis à contribution pour vanter les mérites de tel ou tel produit.
En voici un exemple avec la pub "Mennen" parue dans le Post du 1929 03 09 arborant en couverture le célèbrissime "The Doctor and the Doll".
Une interviewe très complaisante où Rockwell ne jure que par "Mennen" qui lui permet, comme le titre l'indique, de mettre plus d'humour dans ses tableaux ( "I can put more chuckles in my pictures")
Ce qui est intéressant dans cette pub, c'est que l'on voit le peintre à son chevalet, en train de réaliser le tableau qui servira de couverture pour le Post dans lequel paraitra cette pub !
Bien joué, "Mennen", non?!
Les documents montrant Rockwell en train de peindre n'étaient pas nombreux au cours des années 20's et 30's, et beaucoup furent détruits dans l'incendie du Studio en 1943. (Voir aussi la page Rockwell 1943)
Aussi faut-il savourer celui-ci qui nous montre un tableau en cours de réalisation.
Gerhard Heinrich Mennen (1856-1902) fonda sa société en 1878. Il commença par vendre du Talc. C'est sous l'impulsion de son fils, William Gerhard Mennen que la société se développa vraiment et dépassa les frontières. Dans la famille Mennen jusqu'en 1992, elle fut revendue à cette date au groupe Colgate-Palmolive. Gerhard Heinrich Mennen est enterré au Fairmount Cemetery de Newark, New Jersey.
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                                                       sep1921
 SATURDAY EVENING POST

pub15 1934 05 05 Publicité de Norman Rockwell à la gloire du Post
Dans le Post du 1934 05 05 avec une couverture d’Ellen Pyle (voir une note biographique ici )  Norman Rockwell fait de la pub… pour le Saturday Evening Post et ses pubs !
Sur cette page auto-promotionnelle du Post, il y a un portrait du peintre au travail, mais je n’ai pas de renseignements sur l’auteur de ce portrait. Cette pub reprend également la couverture du Post daté de 1933 10 21 "Going Out", signée Rockwell, évidemment !
Ces quelques phrases signées Rockwell devaient certainement motiver les publicitaires qui, à l’instar des Chocolats Whitman's basaient leur notoriété à partir des encarts publicitaires publiés dans les magazine. Le Post étant le plus diffusé, il était important qu’il y ait un maximum de publicités publiées dans ses pages, car c’était gage de croissance pour le magazine, et reconnaissance des produits proposés, car il touchait un maximum de foyers.
En voici l'essentiel
"La jeunesse se retrouve dans les couvertures du Post signées Rockwell"
Norman Rockwell déclare :
"J’aimerais pouvoir dire avec des mots assez forts ce que le Saturday Evning Post veut dire pour moi en tant qu’artiste"
"L’ultime et la plus grande des récompenses est le nombre grandissant de fans inconnus. Certains artistes ont attendu cela en vain, durant toute leur vie, mais pas ceux qui ont peint les couvertures du Saturday Evening Post"
"Mon travail pour le Post m’a apporté plus de commentaires – des commentaires agréables – que tout ce que j’ai pu faire d’autre. Aucun autre magazine ne pourra jamais donner à un artiste ce "pass" pour une reconnaissance dans autant de foyers à travers le pays"
L’artiste, Norman Rockwell, et le commanditaire, Whitman’s, parlent tous les deux le langage de la jeunesse. Pour le Post, le magazine s’adresse à tous. Il y a les collégiens qui courent à travers le campus, l’homme d’affaires qui s’attarde dans son club, les secrétaires que l’on voit dans le métro, les décideurs que l’on rencontre dans les pullman, la jeune maman qui promène son bébé dans le parc, ou la grand-mère qui fait un discours depuis une tribune.
Et tous, ils lisent le Post, ils aiment le Post, car il parle leur langage. Il parle le langage de la jeunesse à travers de sympathiques illustrations ou des fictions incroyables. Il parle le langage de la maturité par ses articles importants et ses éditoriaux cinglants.
Tous ces gens veulent consommer, ils ont besoin de consommer, et – prenez le témoignage du fabricant des chocolats Whitman -, ils achètent les biens dont ils trouvent les publicités dans le Saturday Evening Post.
CQFD !
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