Les Pochettes de Disques
LP's Cover Artworks

(Boy Scouts of America,
Al Kooper & Mike Blomfield, Mahalia Jackson, Mitch Miller, The Conley Graves Trio, Edwin Franko Goldman Band, Pure Prairie League...)


 
 
 
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Norman Rockwell a aussi été sollicité pour réaliser des pochettes de disques. Certaines sont des créations originales, d'autres sont des reproductions d'illustrations parues sur d'autres supports. Mais toutes celles que je vous présente ici ont la particularité d'avoir été créées ou approuvées du vivant de l'artiste, c'est à dire qu'il a donné son aval pour leur diffusion.
Après sa mort, les ayant-droits ont eu tout loisir de céder des licences d'utilisation qui n'auraient pas forcément eu l'accord du peintre. Ce n'est ni plus ni moins que du merchandising, et ce n'est donc pas un sujet que je traiterai ici.
Je me contenterai des pochettes que j'ai pour l'instant en ma possession, et vous verrez que le choix des artistes est assez éclectique.

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BOY SCOUTS OF AMERICA 
STAN WORTH - "BY"DUNHAM / SKIP REDWINE

 disques   1966 The Scout March

On connait tous l'attachement de Norman Rockwell aux "Boy Scouts of America". Il avait commencé sa carrière d'illustrateur chez eux, et toute sa vie, il illustra ce mouvement de la jeunesse, par le biais de calendriers, d'illustrations ou de couvertures de magazines.
En 1966 parut cette illustration "The Growth of a Leader" pour le calendrier annuel. Elle fut reprise sur la pochette de ce disque.
Rockwell nous décrit l'évolution d'un Scout, depuis son entrée dans la patrouille (le jeune garçon qui pose est James Albert Edgerton Jr) jusqu'au moment où il est responsable d'une troupe (Le modèle n'est autre que le père du jeune garçon, James A. Edgerton. ) Ce dernier posera souvent pour Rockwell; étant le voisin direct du peintre, il n'avait pas loin à aller ! Sur la fin de sa vie, il a écrit un livre, "The Unknown Rockwell" racontant les liens qu'il avait avec le peintre.
Un tableau préliminaire de cette oeuvre vient d'ailleurs d'être vendu par Christies le 5 décembre 2013 pour 125 000 $

Ce vinyl a un format 45 tours, mais un pressage en 33 tours. Voici le verso de la pochette.
Sur la face A on trouve deux versions de "The Scout March" , une vocale et l'autre instrumentale, mais toutes les deux signées du même duo, "By" Dunham aux paroles, et Skip Redwine à la musique
Les deux mêmes auteurs signent également la face B qui comporte deux morceaux. Un vocal intitulé "The Explorer Song" et un instrumental titré "The Explorer March"
L'orchestre est dirigé par Stan Worth, qui s'est également occupé des arrangements. Il est accompagné pour les versions chantées par les "Jilly Singers".
Ces morceaux ont été déposés en 1964, comme le montre ce copyright que j'ai déniché sur internet,  mais il fallu attendre presque trois ans pour leur parution
Ce disque parut en 1967 sur un petit label d'Hollywood, "Eagle Records" sous la référence EG-101.

"By" Dunham (1910-2001) était un auteur de chansons pour le cinéma et la télévision : "Flipper le Dauphin", c'est lui ! Et au cinéma, il a laissé sa trace dans la bande son avec des chansons pour des films avec John Wayne ("McClintock"), Randolph Scott ("Seven Men From Now") et trois longs métrages avec Bob Hope:( "Boy, Did I Get a Wrong Number!", I'll Take Sweden" et "Alias Jesse James".)
Skip Redwine (1926-1987) était né Wilbur Redwine. Il était compositeur. Pianiste* de formation, il assistait également le chef d'orchestre* durant les enregistrements.
Décédé en 1987, sa tombe se trouve en Arkansas.
Stan Worth (1932-1980) était chef d'orchestre. Il est connu pour avoir composé la bande son de "George de la Jungle" (1967) et comme interprète du thème de la série "The Hollywood Squares" de 1979 à 1982.
Il mourut dans un accident d'avion en 1980.

* Photos trouvées dans les archives de "Rogers photos archives"

Ce disque m'a été offert par mon ami Jack, du New Hampshire. Merci encore pour toute son amitié, et sans lui, je n'aurais pas la collection que j'ai actuellement. Tout ce que j'achète aux USA transite par chez lui, et il me fait des envois groupés me permettant d'économiser de 40 à 60 % des frais de port qui sont phénoménaux pour un magazine seul !
 
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AL KOOPER & MIKE BLOOMFIELD
 

  disques  1969 Live Adventures of Al Kooper & Mike Bloomfield

Les 27, 28 et 29 septembre 1968 eurent lieu trois concerts donnés par Al Kooper et Mike Bloomfield au Fillmore West de San Francisco. Ces trois concerts furent enregistrés et donnèrent lieu à un double-album "The Live Adventures of Mike Bloomfield & Al Kooper" qui sortit en 1969.
Norman Rockwell rencontra les deux musiciens et fit leur portrait. Celui-ci orna la pochette du double-album.
Cet album est principalement composé de reprises, mettant en avant le talent des musiciens.
Je n'ai pas trouvé de vidéos de cet évènement, mais des fans ont mis des passages du concert  sur You Tube comme "Green Onions", "Dear Mr Fantasy" ou un hommage à "Sonny Boy Williamson" où le solo de guitare est tenu par un jeune guitariste prometteur du nom de Carlos Santana ! (Santana évoque Bloomfield comme son mentor sur Wikipedia en anglais, paragraphe "Influence")
Retrouvez la critique de cet album par Philippe Paringaux dans Rock & Folk N°28 de Mai 1969 p.77
Et retrouvez Al Kooper dans une interview (en Anglais) où il nous relate quelques souvenirs de cette époque.

 
NOTE BIOGRAPHIQUE des deux musiciens
Al Kooper (de son vrai nom Alan Peter Kuperschmidt, né le 5 février 1944 à Brooklyn, New York, États-Unis) est un auteur-compositeur-interprète américain. Il débute comme guitariste, puis passe ensuite aux claviers et devient également producteur.

Il entame sa carrière de guitariste professionnel dès l'âge de 14 ans et connaît un premier succès avec son hit Short Shorts et le groupe The Royal Teens. Des producteurs le remarquent et lui demandent de devenir musicien de studio. Il y apprend à lire et écrire la musique, devenant un accompagnateur des plus appréciés. Il a ainsi, en 1965, l'occasion de participer à l'enregistrement de Like a Rolling Stone de Bob Dylan, morceau pour lequel il espérait jouer de la guitare  jusqu'à ce qu'il découvre que le groupe comporte déjà Mike Bloomfield comme guitariste. Il a alors l'idée de proposer une partie d'orgue Hammond, instrument dont il n'avait jamais joué auparavant. Son jeu d'orgue sur ce morceau lui vaudra de figurer en tant que clavier sur la quasi-totalité de l'album "Highway 61 Revisited". La même année, il participe à la fondation du groupe The Blues Project. En 1966, il retrouve Dylan pour être, en compagnie de Robbie Robertson, son intermédiaire auprès des musiciens de studio de Nashville lors des sessions de "Blonde on Blonde". Mais Kooper a d'autres projets musicaux : un groupe où les cuivres joueraient le même rôle que les guitares, qui mêlerait au Rock et au Blues des inspirations venues du Jazz. En 1967, il fonde Blood, Sweat and Tears, groupe avec lequel il n'enregistre cependant qu'un seul album, The Child is father to the man.
À partir de 1968, il entame une carrière solo, tout en poursuivant son activité de musicien de studio. Il participe durant cette époque à des centaines d'enregistrements pour les plus grandes vedettes, entre autres, The Rolling Stones, Jimi Hendrix ("Voodoo Child, sur Electric Ladyland"), Cream, The Who, Bob Dylan, B.B. King. Il mène en même temps une activité de directeur artistique et de producteur, qui lui permet notamment de découvrir et de faire connaître aux États-Unis The Zombies en obtenant que "Time of the Season" de "Odissey and Oracle" sorte en 45 tours aux États-Unis, et de lancer la carrière de Lynyrd Skynyrd, par son implication majeure dans leurs deux premiers albums. (Source : Wikipédia)

Né dans une riche famille juive de Chicago, Michael Bloomfield découvre le blues, le rhythm 'n 'blues et le rockabilly sur les ondes des radios du Sud des U.S.A.. Il reçoit sa première guitare lors de sa bar mitzvah, et commence à écouter du blues électrique dans les quartiers sud de Chicago. Il ne tarde pas à monter sur scène et à jouer avec d'autres musiciens.
En 1964, M. Bloomfield est découvert, grâce à son travail en studio avec Bob Dylan sur l'album Highway 61 revisited, par John H. Hammond, qui le fait signer pour CBS. Cependant, plusieurs enregistrements de 1964 ne sont pas publiés, le label ne sachant pas comment promouvoir un guitariste de blues blanc.
En 1965, il rejoint l'harmoniciste et compositeur Paul Butterfield, pour former un groupe de rock basé sur le son du blues électrique urbain de Chicago. Ils font sensation dans la communauté blues, et permettent au public blanc de découvrir une nouvelle facette du blues, notamment grâce à l'album East-West. Intimidé par l'écrasante présence de Paul Butterfield, Michael Bloomfield quitte le groupe pour former The Electric Flag, en 1967, avec le chanteur Nick Gravenites et le batteur Buddy Miles. The Electric Flag est censé se baser sur les innovations de East-West, et aller au-delà, notamment en y ajoutant un aspect soul (avec une section de cuivres). Le groupe sort l'album A Long Time Comin' en 1968. Cependant, des désaccords entre les membres, un management à court terme et l'abus de cocaïne provoquent la fin précoce du groupe.
Michael Bloomfield travaille également avec Al Kooper, sur l'album Super Session, en 1968. Cet album, basé sur les talents de Michael Bloomfield et de Stephen Stills, reçoit d'excellentes critiques et devient l'album de Mike Bloomfield le plus vendu. Le succès de Super Session débouche sur The Live Adventures of Mike Bloomfield and Al Kooper, un album live enregistré au Fillmore West, à San Francisco, en 1968.
Au cours des années 1970, Michael Bloomfield enregistre sur plusieurs petits labels (dont Takoma). Il joue avec d'autres groupes autour de San Francisco Sa carrière est derrière lui d'un point de vue purement commercial, mais son talent de compositeur est toujours intact (cf. les œuvres de ses dernières années).
Le 15 février 1981, Michael Bloomfield est retrouvé mort dans sa voiture à San Francisco, très certainement à cause d'une overdose d'héroïne.
Il a utilisé des guitares Fender (notamment Telecaster), mais il est le plus souvent associé à la Gibson Les Paul, qui le rend célèbre avec Electric Flag et sur Super Session.
Il a été classé 22e dans le classement des 100 plus grands guitaristes de tous les temps publié par le magazine Rolling Stone (Source : Wikipédia)

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MAHALIA JACKSON

 disques  1961 I believe


En 1961, Norman Rockwell réalise la pochette de l'album "I believe" de Mahalia Jackson. Dans un style "portrait-multiple" que l'on retrouvera dans ses illustrations d'homme politiques qu'il publiera plus tard, après sa séparation du Saturday Evening Post, comme celui de Bob Kennedy, par exemple.
Martin Luther King disait de Mahalia Jackson " Une voix comme la sienne n'arrive pas une fois par siècle, mais une fois par millénaire"
Artiste exceptionnelle, elle marqua plusieurs générations de chanteurs de gospel.
Retrouvez la chanson qui donne son titre à l'album, "I believe" Et puis voici aussi un de ses plus grands succès, "Amazing Grace".


NOTE BIOGRAPHIQUE
Mahalia Jackson (26 octobre 1911 – 27 janvier 1972) est une chanteuse américaine de negro spiritual et de gospel

Très jeune, Mahalia Jackson se produit dans la chorale de l’église baptiste où prêche son père et écoute, en cachette, les disques de Bessie Smith qu’elle admire. Installée en 1937 à Chicago, où elle ouvre une boutique pour les pauvres et les s.d.f elle devient l’une des premières voix de la Great Salem Baptist Church (sans avoir jamais pris de leçon de chant) avant de rejoindre Robert Johnson qui vient de fonder le premier groupe mixte de gospel professionnel. Elle rencontre en outre quelques grandes figures du gospel, enregistre sans succès deux disques en 1927 et rejoint bientôt Thomas A. Dorsey (d’abord chanteur de blues puis véritable pionnier du gospel moderne au début des années 1930), qui l’accompagne au piano pendant dix ans
En 1946 et 1947, celle que l’on surnomme couramment la « reine du gospel » enregistre une série de titres pour le label Apollo (dont I’m Going to Tell God et Move On Up a Little Higher, disque vendu à plus d’un million d’exemplaires, ainsi que le fameux hymne baptiste Amazing Grace) qui la révèle au public américain. Elle chante par ailleurs Precious Lord, Take My Hand dans l’un des immenses stades de football de Washington devant un public enthousiaste.

Entre 1949 et 1952, elle interprète des grands succès comme Silent Night, Walking to Jerusalem et le plus populaire d’entre eux, In the Upper Room, œuvre envoûtante qu’elle chante d’abord arythmiquement, installant peu à peu le tempo. Mahalia Jackson se produit par la suite au Carnegie Hall, célèbre salle de concert de New York, effectue sa première tournée européenne où elle remporte un triomphe sans précédent, obtient un grand prix du disque en France et, rentrée aux États-Unis, signe pour la compagnie discographique CBS. Mahalia Jackson apparaît à la fin du film Mirage de la vie de Douglas Sirk en 1959 où elle chante au service funèbre d'une des héroïnes. Elle anime une émission de télévision avant d’enregistrer une version de Black, Brown and Beige (dans laquelle elle interprète un sublime Come Sunday) avec l’orchestre de Duke Ellington.

Grande vedette, gérant parfaitement sa carrière mais cédant parfois aux exigences commerciales des producteurs pour élargir son audience, Mahalia Jackson participe, malgré des problèmes cardiaques, aux rendez-vous européens tels que le festival d’Antibes-Juan-les-Pins en 1968 où elle se produit pendant plus de trois heures, habitée par une sensibilité et une ferveur inoubliables. Elle chante par ailleurs à la Maison Blanche lors de l’intronisation du président John F. Kennedy. Amie fidèle du pasteur Martin Luther King, elle se trouve à ses côtés pour la défense des droits civiques des Noirs et chante devant des milliers de personnes lors du service funèbre du leader assassiné.

Celle dont la voix demeure l’une des plus belles de ce siècle meurt en janvier 1972 ; au cours des cérémonies funèbres célébrées à La Nouvelle-Orléans et à Chicago, un hommage ému et émouvant lui est rendu par ses consœurs du gospel, dont Aretha Franklin.

Les disques de Mahalia Jackson sont réédités sous forme de différentes compilations ; le Volume 1, 1937-1946 de l’intégrale a reçu le prix du meilleur disque de gospel 1998 décerné chaque année par l’Académie du jazz. (Source Wikipedia)




 
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MITCH MILLER AND THE GANG

 disques 1962 Family sing along with Mitch

Mitch Miller était l’une des figures de proue de l’industrie musicale, ayant marqué les mémoires pour avoir eu l’idée d’enregistrer un bon nombre de standards de la pop avec un chœur composé d’une douzaine de voix masculines. Sans compter l’influence qu’a eu l’album Sing Along With Mitch, publié en écho à la série lancée en 1958, auprès du public qui y voyait une bonne alternative au rock’n’roll.
Miller fut à cette époque l’un des précurseurs du karaoké, en ayant porté à l’écran les paroles des chansons qui rythmaient la série. Le concept a été lancé en 1961, et très vite Miller est devenu une icône nationale. Chanteur, producteur de disques, mais également d’artistes pour Mercury, puis pour Columbia Records, Miller a lancé des musiciens comme Tony Bennett, Rosemary Clooney, Johnny Mathis, Doris Day, Patti Page, ou Frankie Laine. Il a ainsi intronisé la musique américaine populaire en cette période d’après guerre annonçant l’ère du rock.Innovant sur tous les plans, Mitch Miller a aussi révolutionné les techniques d’enregistrements studio. Et pour cause, il a aidé Les Paul sur les doublages, leur permettant de fait d'obtenir plusieurs pistes et de multiplier les effets, parmi d’autres nouveaux usages.
Miller était un artiste complet, maîtrisant autant l’aspect créatif que technique, et qui aimait à faire évoluer les genres. Il a surtout été reconnu pour les chansons de Hank Williams, telles Hey, Good Lookin, titre qu’il transcenda et transforma rapidement en tube en le faisant chanter par Frankie Laine et Jo Stafford.
Mitch Miller est mort à l’hôpital de Lenox Hill le 31 juillet où il avait été emmené pour une maladie de courte durée qui l’a finalement emporté. Il avait 99 ans.*
Retrouvez ici une bio très complète en anglais.

Norman Rockwell a immortalisé Mitch Miller en faisant son portrait qui est paru pour l'album ci-dessus. Inclus dans la pochette, on trouvait également le même portrait, mais sans les titres, prêt à être encadré "Ready to be framed", comme ils disent là-bas !

*Texte et liens adaptés de l'article : http://www.qobuz.com/info/MAGAZINE-ACTUALITES/CHERS-DISPARUS/Mitch-Miller-est-mort46552
 
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THE CONLEY GRAVES TRIO

 disques 1957 Rendez-vous in Paris

Cette pochette est faite à partir d'une des illustrations incluse dans une publicité que Rockwell avait faite pour la PANAM, à l'accasion du tour du monde aérien que la compagnie avait initié.
Pour la nouvelle campagne de publicité  de son tour du Monde clé en mains qui avait été lancé dès 1949, la PANAM avait donc fait appel aux talents de Norman Rockwell en 1956.
Rockwell partit donc - tous frais payés - visiter Paris, Londres, Rome, Istambul, Hong Kong, Tokyo, Honolulu. Et puis voir Norman Rockwell se dessiner en train de monter un dromadaire, c'est quand même quelque chose ! Et il peignit la pub que vous pouvez voir sur ce lien "Panam a été mon tapis volant magique autour le monde ! "
La PANAM ne garda que quelques uns des sketches de Rockwell. Rockwell avait privilégié les gens dans ses dessins, les montant dans leurs costumes ou leurs activités. La PANAM aurait préféré des vues idylliques des escales parcourues...
La PANAM garda donc quelques sketches de son voyage comme ses escales en Europe et celle d'Hawaï, et Rockwell fit le portrait d'un pilote de la PANAM et un autre portrait qui rendait hommage aux mécaniciens... sans qui les avions ne voleraient pas!

Un article de William C. House III raconte ce voyage ( en anglais ) car le père de l'auteur a eu la chance d'accompagner Norman Rockwell dans ce périple autour du monde. De nombreuses photos inédites accompagnent son texte, je vous engage - même si vous ne lisez pas l'anglais - à cliquer sur son lien  http//:www.reversespins.com/Norman_Rockwell.htm  ( Ce texte peut être traduit avec l'outil de  "Google" )
( En bas de chaque page, à gauche, cliquer sur le lien à côté de "Next part"  pour accéder à la page suivante )
Et voici la vidéo promotionnelle qu'a fait la PANAM de ce voyage : Part 1 , Part 2 **

NOTE BIOGRAPHIQUE du Conley Graves Trio
 (Trauit à partir  du dos de la pochette du disque "Genius at Work")
Dès qu’il a été jeune, Conley Graves a toujours exercé une attraction auprès d’une petite armée d’admirateurs, de critiques, de commentateurs et d’auditeurs unis pour succomber à son charme remarquable, son sens du rythme et sa son extraordinaire technique.
Dans le « Los Angeles Examiner » Marilyn Lee disait que Conley interprétait la musique dans un style qui lui était propre et qu’il laissait à l’auditeur l’impression qu’il était un pianiste qui travaillait dur pour que chaque note apparaisse comme jouée en direct.
Dans le « Daily News » de Los Angeles, Nat Weinstock Compare Graves à Art Tatum, George Shearing et Teddy Wilson, mais « avec quelque chose en plus, un style particulier bien à lui »
Et dans le « San Francisco Examiner » Ed Orloff conclut que la musique de Conley Graves était parfaite après une demi-nuit de relaxation.
Né à Yorkville, Tennessee, il fut élevé dans cette même vile, proche de Memphis. Il se consacra à la musique dès son plus jeune âge.  Il étudia le piano au conservatoire de Cincinnati et à l’Université de Syracuse. Une fois son diplôme en poche, il travailla dans une banque pour être autonome. En même temps, il jouait dans des clubs et les studios des stations de radio de la région. Il commença à se faire une solide réputation quand Horace Heldt l’embaucha comme soliste dans sa formation .
Au début des années 1950’s, Conley Graves s’installa à Hollywood et vola de ses propres ailes. En plus de connaître le succès en temps que pianiste solo, il créa son propre trio.
Au meilleur de sa formation, le trio se composait de Conley Graves au Piano, Billy Schneider à la batterie et John Mosher à la contrebasse.*

Voici quelques autres enregistrements du Conley Graves Trio. On peut encore les trouver sur les sites marchands ou bien sur Ebay. La plupart sont en Mono. ( Rien sur You Tube !)
Conley at the Keys
Genius at Work
Very Important Pianist (VIP)

*Retrouver sa biographie sur Wikipedia "Conley Graves"
 
 On peut aussi quand même rajouter que Conley Graves a participé à la BO du film "Cool & Groovy" de 1956 (et il interprète son propre rôle en jouant du piano)  et qu'il a fait aussi une apparition dans la série télé de la fin des années 50's intitulée : "The Dyna Shore Chewy Show" du 12 juillet 1959 (Série 3, épisode 4)
Si c'est pas de l'info, ça !...
Et merci à Philippe Boutry pour son aide précieuse dans la rédaction de cet article

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EDWIN FRANKO GOLDMAN BAND

 disques 1958 I love to hear a Band!

Comme pour la précédente pochette du Conley Graves Trio, cette pochette est une partie de la publicité que Rockwell avait faite pour la PANAM. Remontez donc au texte de la pochette précédente pour avoir plus de précisions quant à ce travail effectué par le peintre.
Ici, l'extrait pris sur la pub  est l'illustration du voyage que fit Rockwell à Londres, aux frais de la compagnie aérienne. Cette escale suivait celle de Paris, d'où fut extraite l'illustration de la précédente pochette.


NOTE BIOGRAPHIQUE
Edwin Franko Goldman* est né le 1er janvier 1878 à Louisville dans le Kentucky. Son père mourut quand il avait 8 ans. Sa mère, Selma Franko décida de s'installer à New York avec ses 4 enfants. Avant son mariage, elle était une pianiste reconnue, issue de la Famille Franko, qui avait débuté au Steinway Hall de New York en 1869.
A l'âge de 9 ans, le jeune Edwin apprit à jouer du cornet. Il entra ensuite au Conservatoire National de Musique. Il continua à étudier la musique et intégra l'Orchestre du conservatoire en tant que trompettiste. Mais il continua aussi le cornet avec Jules Levy.
Il devint trompettiste professionnel en 1893 et joua dans des formations comme l'Orchestre du Metropolitan Opera House de New York. Il se maria  avec Adelaïde Maibrunn en 1908. L'année suivante, il quitta le "Met" et partit travailler pour une maison d'édition musicale, la "Carl Fischer Music"où il resta une dizaine d'années.
Il fonda le "New York Military Band" en 1911 qui devint plus tard le célèbre "Edwin Franko Goldman Band". La formation joua pendant de nombreux étés dans les parcs de New York*, principalement "The Green" et The Mall à Central Park.
Dans les années 30's, l'orchestre jouait trois fois par semaine devant plus de 20.000 spectateurs chaque soir au Brooklyn's Prospect Park. De nombreux passages dans les émissions de radio renforcèrent aussi leur popularité. A la fin de chaque concert, il n'était pas rare que l'orchestre joue en rappel le Boléro de Ravel ou bien la célèbre composition d'Edwin Franko "On the Mall" que les spectateurs reprenaient en choeur !
Durant les 50 ans de leur mariage, Adelaïde écrivit les paroles de plusieurs des plus grands succès d'Edwin, comme "On the Mall". Edwin Franko était très apprécié pour sa convivialité et son amour de la musique. Très proche des dirigeants de la ville, il avait obtenu trois doctorats honoraires. En 1929, il avait fondé "The American Bandmasters Association" qui regroupait les chefs de ces orchestres populaires et en devint le second président honoraire à vie.
Il mourut à New York le 21 février 1956, et son fils, Richard Franko Goldman lui succéda à la tête de l'orchestre. Durant sa carrière, Edwin Franko Goldman avait écrit 106 marches, et il était fier de dire qu'il n'avait jamais manqué un des concerts pour lesquels il avait été choisi. Il a dirigé plus de 8000 concerts dans sa carrière !
Pour sa contribution à l'industrie radiophoniqe, il a une étoile sur le Hollywood Walk of Fame et son nom a été donné à l'orchestre d'Allentown, Pennsylvania, où il fut le premier chef invité à le diriger en 1927.
Voici deux de ses plus célèbres marches. Je n'ai malheureusement pas trouvé de vidéos montrant Edwin Franko Goldman dirigeant son orchestre, mais les deux que je vous présente ci-dessous sont agrémentées de quelques photos.
"On the Mall"
"The Chimes of Liberty"

* Ces photos ont été trouvées sur le site :  http://www.delstaigers.com/#!gallery
 
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PURE PRAIRIE LEAGUE

 disques 1972 Pure Prairie League (Luke)


Le groupe de Country Rock  " Pure Prairie League " et son éditeur R.C.A reprirent en 1972 la couverture du Saturday Evening Post du 1927 08 13 pour illustrer la pochette de leur disque, avec quelques modifications au niveau de la calligraphie. Comparez  ! Ensuite, un sosie de James K. Van Brunt ( Voir en début de page Rockwell 1925 dans l'article consacré à "Crossword Puzzle" la partie réservée à J.K.Van Brunt) reprit le flambeau pour d'autres pochettes... Ce personnage est appélé "Luke" par le groupe.
Le groupe s'est reformé au début des années 2000 et rend toujours hommage au personnage de Luke par le biais de ses pochettes. Belle reconnaissance aussi pour Rockwell, non?


Note biographique

Pure Prairie League est un groupe américain de country-rock. Il a été créé entre 1964 et 1969 à Waverly dans l'Ohio par Craig Fuller, Tom McGrail, Jim Caughlan.

Le nom du groupe a été choisi par Tom McGrail. Le groupe a eu une longue carrière du début des années 70 au début des années 80 et a été reconstitué dans le milieu de l'année 2000.

Bien que le groupe ait ses racines à Waverly, il a été formé réellement à Columbus, Ohio. Il a connu son premier succès à Cincinnati. Bien que Craig Fuller, Tom McGrail, Jim Caughlan jouaient ensemble depuis le lycée, le premier enregistrement de Pure Prairie League était une composition de George Ed Powell "Down to Pieces" avec George Ed Powell (guitare acoustique et vocal), Craig Fuller (lead guitare et chant), Tom McGrail (batterie), Kenny May (guitare basse) et David Workman (steel guitar). John Call a rejoint plus tard le groupe permettant d’améliorer le versant country musique. Ses duels de guitare avec Craig Fuller ont amélioré considérablement le versant Rock. Jim Caughlan, qui avait joué de la batterie et la guitare avec Craig Fuller, John Call et McGrail dans les enregistrements, remplace Tom McGrail lors de son départ juste avant leur premier album. Lanham remplace Stokes qui est parti en même temps.
Ecoutez "Country Song" extrait de l'album présenté ci-dessus.

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