Autres Magazines 6ème partie

(Recreation, Yankee Magazine, Judge,
Wingfoot Clan...)

 
 
 
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Comme dans les précédents chapitres, les couvertures que j'expose sont celles des magazines que je possède, je propose des montages pour les autres, suivez les liens !
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N'oubliez pas d'aller aussi visiter la page
"d'autres magazines"
qui est consacrée aux couvertures de Norman Rockwell que l'on n'a que peu de chance de voir un jour, - et que je n'ai pas - car elles ont quasiment un siècle, et présentaient des magazines à très faible diffusion. Très peu subsistent encore, jalousement gardées par leurs propriétaires
Combien en reste-t-il encore? Et à quel prix...???
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RECREATION                          d`autres mags

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       1915 01 The Skiier           1916 05 Man Fishing         1917 09 A good Joke (Billy Snow)
Les trois couvertures que Rockwell fit pour le magazine "Recreation" sont très rares, car sa diffusion n'était pas importante. Je n'en avais vu passer qu'un seul sur Ebay en 5 ans. Et je l'avais loupé, car hors budget !... Mais le 28 Décembre 2014, j’ai eu l’opportunité d’acquérir les trois d’un coup, et pour trois fois rien !
Ce magazine édité à New York par la "Outdoor Publishing Company" paraissait avec une couverture en pleines couleurs alors que la plupart des autres magazines utilisaient le procédé en 2 couleurs ( Noir et rouge) N'oubliez pas que la première couverture du Post en couleurs date de 1926 !!!
"Recreation" avait été lancé au début du siècle et Edward Cave en fut l'éditeur en 1906, puis de 1908 à 1912, avant de prendre les rênes de "Boy's Life". Mais parallèlement à Boy’s Life,  il continua encore quelques années à présider aux destinées de "Recreation" C’est lui qui donna à Rockwell la chance de travailler pour "Boy's Life" ! Juste retour des choses, Rockwell proposa aussi des illustrations  pour "Recreation", et trois furent acceptées.
Notez que sur les deux premières couvertures, la signature du peintre inclus le "P" de Perceval, qui était son deuxième prénom. Ces illustrations étaient dans la veine de celles qu'il faisait pour Boy's Life à cette époque, et n'avaient pas grand chose à voir, dans le style, à ce qu'il produira pour le Post par la suite.
La troisième couverture est un portrait de Billy Snow,  célèbre « trappeur » de cette époque qui écrivait régulièrement dans les colonnes de Recreation. D’ailleurs, en feuilletant l’exemplaire de 1915 01, on trouve une photo de Billy Snow qui semble avoir servi de modèle au portrait qu’en a fait Rockwell. Comme quoi Rockwell s’est servi de la photo bien avant la thèse officielle qui situe cette utilisation à la fin des années trente… Mais cela ne devait être qu’une utilisation isolée de la pellicule.
Recreation parlait beaucoup dans ses colonnes de pêche, de chasse et de randonnées. De nombreuses photos illustraient ses pages.
Je ne sais pas jusqu’à quand ce magazine a été édité car mes recherches sur le net n’ont pas abouti mais voici les différents rédacteurs en chef  (« Editors ») de 1896 à 1914.
1894-10, 1905-02, G.O. Shields —
1905-06, Dan Beard.—
1906, Edward Cave.—
1907, Paul Thompson.—
1908-1912, Edward Cave —
1913, Walter P. McGuire —
1913-1914, Caspar Whitney —
Et sur les exemplaires de 1915 et 1916 que je vous présente, Edward Cave est crédité en temps que rédacteur en chef et président. Sur l’exemplaire de 1917,  il est en plus trésorier. En remontant jusqu’en Novembre 1917, il occupait toujours ces trois fonctions.
En Août 1912,”Recreation” fusionna avec the “Illustrated Outdoor  World” et devint "The Illustrated Outdoor World and Recreation", en Mars 1914, son titre était “Outdoor World” puis en Juin 1914, il s’appelait “Recreation and Outdoor World”… Et il ne fallut pas longtemps pour qu’il reprenne  le nom " Recreation" comme on peut le voir sur le N° de Janvier 1915 ! Soit 4 changements de titre en à peine trois ans… pour le même magazine !
Je ne sais pas ce qu’il est advenu de "Recreation" et d’Edward Cave après Novembre 1917, Je n’ai rien trouvé de plus que ce que je vous ai indiqué. En fouillant un peu sur le net, j’ai quand même trouvé un magazine intitulé "Outdoor Recreation" daté d’Octobre 1924…mais est-ce la descendance de "Recreation" ? Je n’en sais absolument rien, mais pourtant, ça ressemble …
Edward Cave avait grandi dans l’Ontario et se présentait comme un chasseur et un pêcheur. Dans ses jeunes années, avant de tenir les rênes de "Boy’s Life" il avait été rédacteur en chef de plusieurs magazines consacrés à ces activités de "plein air" et il qualifiait "Recreation" de "The Been There" magazine ( le magazine"J'étais là"). Par pure coïncidence, Cave et sa famille habitaient à Mamaroneck, à quelques blocks d’où avaient habité les Rockwell. Et bien que son seul enfant soit une fille, Edward Cave était impliqué dans les Boy Scouts of America en temps que chef de la patrouille de Mamaroneck, Troop 1.
Rockwell arriva au bureau de Boy’s Life muni d’une recommandation de Thomas Fogarthy, son professeur .
Edward Cave lui confia alors le manuscrit d’une histoire écrite par Stanley Snow, "Partners", avec pour mission d’en illustrer trois scènes de son choix.
Rockwell lut et relut plusieurs fois l’histoire avant de commencer à dessiner.
Ses trois dessins* enthousiasmèrent Edward Cave qui lui confia ensuite de nombreux autres travaux… dont le "Boy Scout's Hike Book" le manuel des scouts qui nécessita à lui seul plus de 100 illustrations.
Sa carrière était lancée, et c’est à  Edward Cave qu’on le doit. C’est lui qui, le premier, a fait confiance à Norman Rockwell, et il était important de le saluer ici.
Pour finir, je ne peux m’empêcher de vous montrer la couverture de Septembre 1914 signée Anton Otto Fischer! Quand on aime…
 
Pour écrire cet article, en plus des magazines en ma possession,  j’ai pu consulter en ligne des exemplaires de plusieurs N° de "Recreation" sur le site  :
http://catalog.hathitrust.org/Record/009794105
Merci la "Hathi Trust Digital Library" pour l'important travail de sauvegarde et de mémoire qu’elle accomplit.
*Les trois illustrations pour "Partners" ont été trouvées sur le livre :
" NORMAN ROCKWELL : A DEFINITIVE CATALOGUE " par LAURIE NORTON MOFFATT (© Norman Rockwell Museum 1986)

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YANKEE MAGAZINE              other mag ym
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1972 08 Outward Bound ( ou "Looking out to the Sea" ou "The Stay-At-Home")

La région de la Nouvelle-Angleterre (en anglais New England) est située au Nord-Est des États-Unis. La région est composée de six États : Maine, Massachusetts, New Hampshire, Vermont, Rhode Island et Connecticut. La région partage ses frontières avec l'État du New York à l'ouest, le Long Island Sound au sud, l'océan Atlantique à l'est et les provinces canadiennes du Québec et du Nouveau-Brunswick au nord et au nord-est, respectivement. L'appellation de New England est antérieure à l'indépendance des États-Unis et ne correspond pas à une entité administrative. Un habitant de la Nouvelle-Angleterre est en anglais un New Englander ou, particulièrement en anglais américain, un Yankee.Boston, dans le Massachusetts, est son principal centre économique et culturel.
En 1935, un américain de la région, Robb Sagendorph réalisa son rêve d'éditer une revue consacrée à cette région. Il l'appela "Yankee Magazine" en honneur de ses habitants.
Ce journal est consacré au bien-être et à l'art de vie proposés par la Nouvelle -Angleterre. Des récits, des nouvelles, des recettes, des visites, de l'artisanat local, tout dans ce journal vante la douceur de la vie.
Les débuts furent plutôt difficiles, et, plutôt que de payer des artistes pour illustrer les couvertures, c'est sa femme, Beatrix, qui se chargeait de la réalisation de celles-ci.
En 1939, il racheta les droits de publication de "The Old Farmer’s Almanac", le plus vieux périodique publié sans interruption aux Etats Unis depuis 1792.
Dans les années 50's, la diffusion de "Yankee"était de 40.000 exemplaires et a été multipliée par 10 à la fin des années 60's !
Sagendorph mourut le 4 juillet 1970, et recommanda avant sa mort de ne pas faire grossir davantage le magazine, mais "Yankee", qui est désormais un des seuls journaux indépendants américains, a racheté d'autres publications et touche désormais environs 2.000.000 de lecteurs.
En 1972, "Yankee" proposa à ses lecteurs la réédition de la fameuse peinture de Rockwell qui était parue dans le Ladie's Home Journal de 1927 10 "Outward Bounds" (intitulée aussi "Looking out to the Sea" ou "The Stay-At-Homes")
D'ailleurs, dans la rubrique "À propos de la couverture" en page 3 du magazine, le rédacteur a dû mal lire sa copie, car il écrit que Rockwell réalisa cette peinture en 1919.
Ce tableau fait partie de la collection permanente du Norman Rockwell Museum à Stockbridge, Massachusetts.
Je pense personnellement que Rockwell devait être particulièrement fier que cette peinture soit reproduite en couverture de "Yankee" magazine de la région où débuta l'Histoire des Etats Unis.

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 JUDGE                                                            Autres que je n`ai pas
"Judge"était un hebdomadaire Américain qui parut de 1881 à 1947. Il fut créé par des dessinateurs dissidents de " Puck Magazine ", journal politique satirique .
Le premier N° de " Judge " parut donc le 29 Octobre 1881, pendant la Grande Dépression. Il avait seize pages.
Dans les années 1900, malgré la concurence de " Puck " son tirage atteignit les 100.000 exemplaires
Harold Ross en fut l'éditeur en 1924, et fort de son expérience avec "Judge", il partit fonder " The New Yorker ". Le succès de ce nouveau journal mit une grosse pression sur " Judge " qui, après être passé au format mensuel en 1932 , coula définitivement en 1947.
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1918 05 25 A Trench Spade  1918 06 01 Petitcoats and Pants 1918 08 10 A tribute from France 1917 01 13 2.30 AM - Watch your Step

A Trench Spade
Sur les six couvertures que Rockwell à faites pour le magazine « Judge », quatre furent exécutées en 1918. Celle-ci est la 2ème réalisée cette année là, et la quatrième des six
La composition est unique chez Rockwell, car toute la scène a la forme d’un as de pique.
Ces deux soldats jouent aux cartes dans un abri, profitant d’une accalmie dans les combats. Ils n’en gardent pas moins leur uniforme, y compris les casques. Ils sont toujours au front, prêts à l’action.
*Le soldat de gauche est américain, et celui de droite semble belge. L’uniforme des soldats belges était bleu, contrairement aux uniformes des autres nations alliées qui étaient bruns, gris ou vert. Et d’autre part, d’autres couvertures de magazines illustrées par Rockwell décrivant des soldats en Belgique. Et deux couvertures de Literary Digest mentionnaient la Belgique dans leur titre.(1918 12 14 "In redeemed Belgium", et 1919 04 19 "Smiles in Belgium, once more"
Nous avons donc un américain et un belge qui jouent aux cartes à la lumière d’une bougie dans un abri. Ils sont plutôt serrés, car leurs genoux se touchent sous la table. Mais ils sont détendus, l’Américain fume la pipe, et le Belge une cigarette. Apparemment, c’est l’américain qui a joué l’as de pique sur la table, et son sourire en dit long sur sa satisfaction d’avoir mis le belge en mauvaise situation. Celui-ci, perplexe, se demande bien comment il va pouvoir se tirer avec un minimum de dégâts, de ce mauvais pas.
Accrochées au mur, une couverture du magazine « Leslie’s » et des photos personnelles rattachent les deux soldats au monde qu’ils ont quitté, et les aident à se rappeler pourquoi et pour qui ils se battent…*
Les illustrations de Rockwell en temps de guerre ont toujours contribué à rassurer les Américains de chaque génération.
**"Rockwell est loin d’être une personne guerrière. Il est, au contraire, un gentleman, au sens propre du terme. C’est la guerre qui lui a permis de donner le meilleur de lui-même et lui a fait développer son sens du naturalisme dans les couvertures qu’il produisit par la suite. Non retenu comme soldat, pour cause de mauvaise santé physique, sa contribution depuis son chevalet d’artiste a été considérable. Il ne représentait jamais de scène de bataille, de soldats morts ou blessés. Non il représentait toujours ce qui donnait espoir aux Américains de revoir ceux qui étaient partis au front. "** [Il les représentait dans des situations où ils semblaient heureux, un soldat qui raccommode ses chaussettes, une petite fille qui joue avec son libérateur, un soldat qui joue au baseball avec une petite fille, ou comme ici, une partie de cartes. Sans oublier la série des Willie Gillis qui paraitra pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Une exception, cependant, le poster paru en 1942 où l’on voit un soldat tirer à la mitrailleuse, Let's give him Enough and on Time. C’est la seule image de guerre combattante que Rockwell ait produite.]
**"Il a montré qu’il était capable de traiter des sujets sérieux sans se départir de sa touche d’humour et d’humanité qui l’ont toujours accompagné."** 

Je me suis aidé pour cet article de deux publications :
* Un article de Keith McDonald sur son site " www.best-norman-rockwell-art.com "
**Chistopher Finch: Norman Rockwell's America, New York, 1975, p. 200

Petitcoats and Pants
L'humour était une des caractéristiques de "Judge" et cette couverture n'y échappe pas. La jeune fille en pantalon, la cravache à la main se dirige d'un pas décidé vers sa monture, sous le regard d'un Ecossais en kilt !
Cet homme porte le costume traditionnel de son clan, dont le kilt est le principal élément.
Ses chaussettes sont assorties au kilt, et ses guètres à sa veste.
Comme les kilts n'ont pas de poches, l'accessoire qu'il porte, le "sporran" s'avère très utile pour remplacer un porte monnaie, ou diverses bricoles. Ce "sporran" est assorti à son couvre-chef, ce qui fait de notre écossais un homme particulièrement attentif à son look.
Il regarde la femme avec un air dubitatif... C'est le monde à l'envers !

A Tribute from France
C'est la sixième et dernière couverture réalisée par Rockwell pour "Judge". Notez le casque à pointe pris à l'ennemi, trophée ultime. La petite fille rend hommage au courage du soldat en lui offrant une belle marguerite jaune, certainement prélevée dans son jardin. Toute la reconnaissance d'un peuple pour un autre transpire dans cette offrande, et Rockwell, qui n'aimait pas représenter la guerre dans ce qu'elle a de plus horrible, a trouvé là l'interprétation qu'il fallait alors que la fin de la guerre est proche. Le peuple est reconnaissant de la paix prochaine et est prêt à la reconstruction.
Cette illustration de Rockwell fut reprise en couverture d'un livret musical de Leo Feist en 1919, à un détail près... la marguerite s'est transformée en lys, pour coller au plus près au titre de la chanson : "Over Yonder, where the Lilies grow"* ("Là où poussent les Lys")
Reste à savoir si c'est Rockwell lui-même qui a modifié son tableau, ou un grouillot commissionné par l'éditeur musical...
"Judge" s'affichait comme le "The Nation's Perpetual Smileage Book" (C'est à dire "Le livre qui ferait rire perpetuellement la nation") et Rockwell est bien rentré dans le jeu.
Le peintre fit TROIS AUTRES COUVERTURES ** pour  "Judge" en 1917 et 1918

* Voir la page "Divers Rockwell 03" l'article consacré aux  livrets musicaux "Sheet Music"
** Ces couvertures de Judge proviennent du site "http://www.best-norman-rockwell-art.com/"
 

2.30 AM - Watch your Step!
"Regardez où vous mettez les pieds !" C'est l'avertissement que donne la femme à l'homme qui la fait danser. Pourtant, en y regardant bien, c'est plutôt un gringalet, et il ne ferait pas bon pour lui de glisser malencontreusemant son pied sous celui de la dame quia, conenons-en, pas mal "de viande sur l'os" !
Jamais avare d'humour, Rockwell donnait le ton, quelques mois avant l'entrée en guerre des Etats Unis
C'est la première des six couvertures que Rockwell fit pour "Judge". Les autres, sans être dramatiques, seront plus sobres...
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  Le journal pour le personnel de  other mag wfc other mag wfc
                                                                              
THE WINGFOOT CLAN   other mag wfc

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   1960 Christmas Issue              1961 Christmas Issue                  1962 Christmas Issue

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       1963 Christmas Issue             1964 Christmas Issue             1966 Christmas Issue
 
Charles Goodyear (1800-1860) est l'inventeur de la vulcanisation du caoutchouc. Bien qu'il déposât de nombreux brevets, celui de la vulcanisation a été "approprié" par Thomas Hancock avant que Goodyear ne puisse le déposer, et appauvri par les procès qu'il intenta, , il mourut dans la misère, couvert de dettes.
En 1898, près de quarante ans après la mort de Charles Goodyear, Frank Seiberling fonda la Goodyear Tire and Rubber Company nommée ainsi en l'honneur de Charles Goodyear.
Son célèbre dirigeable est connu dans le monde entier et apparait dans de nombreuses publicités. Goodyear est le 3ème fabricant de pneus au monde, venant après Bridgestone et Michelin.
Norman Rockwell avait été engagé par Goodyear en 1930 pour produire une publicité vantant les qualités du pneu Goodyear. Elle parut le 1930 11 15 dans le Saturday Evening Post, et dans le numéro de Décembre de Country Gentleman de cette même année. C'est cette dernière que je vous présente ici, Think a moment ! Can you stop? dégottée pour moi par mon amie Jen.
 
En 1912, Goodyear édita le premier N° de la newsletter réservée à tout son personnel, « The Wingfoot Clan » (Wingfoot veut dire  « Pied Ailé », qui est le symbole de Goodyear)
Cette publication était hebdomadaire. Au mois de décembre était éditée une couverture spéciale de Noël, et des illustrations de Norman Rockwell y figurèrent de 1960 à 1966. Retrouvez les ICI (sauf celle de 1965, que je n’ai pas encore pu me procurer). Ces illustrations avaient été créées pour la firme « Hallmark », spécialisée dans l’édition de cartes de Noël. Goodyear avait racheté les droits de certaines illustrations, et ainsi, il pouvait offrir en cadeau une illustration de Norman Rockwell à encadrer pour chacun de ses employés. On pouvait même en commander des exemplaires supplémentaires.
En voici d'autres, dessinées par des illustrateurs comme B.Andreas, Bowen, Stan Randall, ou encore Lou Christopher Turndick. Notez que dans le titre, la dernière apparition du nom « Goodyear » avec le Pied Ailé date de 1955. Voici donc les couvertures de 1943 à 1946, 1947 à 1950, 1951 à 1954 & 1955 à 1959  (il me manque celle de 1958) extraites de ma collection personnelle. Notez également, sur celle de 1943, l'incitation de Goodyear à l'achat des bons de guerre, ("War Bonds for Victory") qui seront un des moteurs de l'économie Américaine en ces temps plutôt perturbés.
J'ignore si cette newsletter existe toujours, et je ne sais combien de couvertures de Noël ont été éditées. J'en ai 22 au total et je sais qu'il y en a au moins 24, en incluant celles de 1958 et 1965. Tout renseignement ou offre pour ces deux là seraient les bienvenus ! Et si vous connaissez des renseignements à propos d'autres couvertures de Noël antérieures à 1943 ou postérieures à 1966, je suis preneur ! Merci d'avance...
 
On ne peut pas parler de Wingfoot Clan sans parler des “Wingfoot Houses” :
* La Deuxième Guerre Mondiale apporta beaucoup de changements à la petite ville de Goodyear
Dans sa division aéronautique, Goodyear employait de nombreux travailleurs qui avaient besoin de se loger.
P.W. Litchfield, Président de la « Southwest Cotton C° », qui devint plus tard la « Goodyear Farms » était un novateur et savait trouver des solutions. Il fut aussi le président de Goodyear jusqu’en 1958. Lui et sa compagnie conçurent une maison préfabriquée large de 8 pieds (2,5m). Une fois en place, les chambres étaient déployées comme des ailes. Cela donnait une forme en « T » à la maison et elle avait un toit plat**. Il y avait 255 pieds carrés (23m²) de surface habitable et elle ne coutait que 2650 $. On pouvait l’emmener sur une remorque**! Cette maison était faite de panneaux de bois**, et était disponible dans de nombreux coloris pastel. Les murs intérieurs étaient en contreplaqué. Toute la plomberie était installée, des toilettes et une douche équipaient la maison. La cuisine incluait une gazinière, un frigo et l’eau chaude. Les lits étaient préinstallés et les placards intégrés.**
Southwest Cotton construisit sur place l’usine qui devait fabriquer les maisons, et celle-ci fut opérationnelle au début de 1943.
Une fois les maisons fabriquées, elles étaient installées dans un lotissement proche de Goodyear Aircraft, et  la maison était alors paysagée**.
A cause des restrictions de pneus, de pièces détachées automobiles et d’essence, ces maisons étaient grandement désirées, car situées à proximité du lieu de travail. Southwest les réserva au personnel de Goodyear Aircraft. « The Wingfoot Clan », la newsletter hebdomadaire de Goodyear fit paraître un article sur la disponibilité des maisons à partir de fin Novembre 1943. Dès la mi-Novembre, il y avait 33 réservations pour 25 maisons construites !
Ce nouveau concept de maisons fut également déployé à Milwaukee, dans le Wisconsin où 184 maisons furent construites, ainsi qu’à Los Alamos, dans le Nouveau-Mexique où pas moins de 125 maisons furent installées.
Une fois la guerre terminée, l’usine Goodyear ferma et certains couples continuèrent d’habiter les maisons. Celles-ci étaient louées pour 58$ par mois, toutes charges incluses. Un autre groupe de maisons se trouvait à Avondale et à Litchfield Park. Certaines ont maintenant disparu, mais d’autres subsistent. Bien qu’elles aient été réhabilitées depuis, leur base reste une « Wingfoot House ». Elles se trouvent sur South Maricopa County Route 85, qui était autrefois Greenleaf Lane.*
Ces maisons sont les ancêtres des Mobile-Homes
 
*   Cette traduction que j’ai faite trouve sa source sur le site : http://www.azcentral.com/story/news/local/southwest-valley/2014/10/09/goodyear-arizona-history-wingfoot-house/16970915/
** Ces photos des « Wingfoot Homes » proviennent du site : http://mobilehomeliving.org/vintage-views-the-wingfoot-home/

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